Le but de l’éducation étant de « donner aux élèves la possibilité de réaliser leur potentiel et de devenir des citoyens possédant de solides compétences, connaissances et qualités humaines qui contribueront au bien-être de la société », l’aspect émotionnel, aspect non rationnel, aspect subjectif des questions de diversité et d’équité implique d’adhérer à trois présupposés clés. Le premier tient à considérer qu’il n’existe pas qu’une seule vérité ou réalité mais autant de vérités ou réalités que de membres du personnel, d’élèves, parents et autres membres de la communauté scolaire. Il s’agit de les légitimer donc de concilier ou réconcilier les réalités en présence. Le second tient à considérer que la signification d’un message est donnée par la réaction que ce message suscite et que le silence est une communication en soi. Il s’agit donc de porter une attention particulière aux communications et aux relations interpersonnelles. Le troisième consiste à retenir que faire les choses de la même manière entraîne les mêmes résultats donc pour obtenir des résultats différents, il y a lieu de faire les choses différemment. En effet, alors que l’équité renvoie à un traitement juste, inclusif et respectueux qui requiert de répondre à des besoins et intérêts particuliers ainsi que de respecter les rôles et expertises de chacun et chacune, l’équité et l’éducation inclusive concourent plus globalement aux objectifs suivants : agir pour la compréhension, le respect mutuel, l’intégration et le bien-être ; agir pour l’égalité des droits et l’égalité des chances ; agir pour le respect et la dignité humaine ; agir pour la dignité humaine et l’équité raciale ; fournir des prestations de qualité supérieure ; dissuader les comportements inappropriés ; prévenir les comportements inappropriés ; élever les niveaux de comportements ; éliminer les obstacles et les atteintes.